La mission au Cambodge fut courte cette fois, à peine une semaine. Le temps de rencontrer les principaux partenaires, revoir les plannings, aplanir les relations au sein de l’équipe. Une bonne mission. Dans le vol retour Audrey pensait à la complainte des chiens qui aboyaient tous les soirs vers 17h30 à l’heure où commençait le trépas de leurs frères dans l’abattoir près du bureau de Phnom Penh. La peine de ces animaux l’avait poursuivie un bon moment mais dans l’avion elle était en suspension, loin de tout, un temps qui n’existait pas même sur sa montre et elle en ferait donc un mauvais souvenir. Elle était dans un A380 ce qui l’avait beaucoup inquiétée à l’aller. Ce gros truc allait s’écraser c’était sûr, elle aurait du prendre un autre vol. Les angoisses d’ »Iron Man » n’étaient rien par rapport aux siennes. Heureusement, elle avait pu appeler son père à la rescousse. Il lui avait dit que c’était l’avion le plus sûr du monde, le plus beau, le plus incroyable qu’il était allé l’espionner suffisamment à Toulouse pour le savoir, qu’elle pouvait partir tranquille, que c’était une grande chance. Bon, très bien, elle était montée dans l’avion bien plus rassurée et conclut que son père avait raison quand elle se réveilla après l’atterrissage, première fois, pas de bruit, oubli total.
…à suivre.
Alors là moi je dis : « excellent l’avis du père ! «
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ah oui alors 🙂
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