Question trop restrictive songeait Audrey en regardant par la fenêtre du TGV. Plusieurs morceaux avaient été importants à différentes époques de sa vie. Le seul dénominateur commun était l’intensité de l’émotion ressentie. Des morceaux de Satie, Mozart, Prokofiev, Pärt, toute la clique des requiem à l’électro en ce moment, en passant par la bossa nova, le jazz vocal, les musiques de film de Max Richter et Hans Zimmer, la liste était longue…Ras le bol de faire ce genre d’inventaire se disait Audrey, même si elle reconnaissait que c’était tout de même l’occasion de se rappeler ce qu’elle aimait, de voir l’évolution de ses préférences musicales aujourd’hui plus goulues, plus sensuelles. Une sorte de souffle chaud sur la nuque.
Fin.
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