Les lourds rideaux battaient doucement, poussés par le vent chaud de l’après midi. Audrey sortait de la torpeur si spécifique des siestes d’été. Elle errait encore dans ce rêve dense qu’elle ne voulait pas vraiment quitter. Elle s’étira comme un chat et regarda son bureau se demandant si les souvenirs de ce songe allaient tenir le temps qu’elle arrive devant son écran. Audrey aimait cette course contre la montre pour capturer ses rêves. Même si elle échouait souvent, cela faisait partie des instants qu’elle aimait.
…à suivre.