
Le rebord de la balustrade du Palais de Lomé était tiède sous les mains d’Audrey qui scrutait le Golfe de Guinée au loin. La ligne d’horizon était émaillée de paquebots en fil indienne, attendant de pouvoir décharger leur cargaison dans le port. L’harmattan caressait doucement le visage d’Audrey qui n’aurait voulu être nulle part ailleurs. Son coeur était gonflé de plénitude. Elle n’attendait plus le moment suivant. Tout était déjà là. Ce sentiment s’était installé la veille, rien ne lui manquait plus, elle comprenait enfin la saveur d’être juste là. De poser son corps sur le lit, se délasser comme un chat, sans penser à l’avant ni à l’après. A l’intérieur d’elle même tout était calme, familier, la vie n’était plus que sensualité.
Beau journal de voyage en forme d’invitation au voyage intérieur aussi
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Merci Valérie pour ta lecture sensible. Bises
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