Tout prenait sens. Tout se dénouait. Dorénavant la seule ligne directrice était d’être elle-même, de s’éprouver dans toutes sortes de situations. Si simple, si évident, n’est-ce pas? Audrey avait mis 48 ans à intégrer cela physiquement et pas seulement intellectuellement. Elle n’avait jamais triché avec elle-même mais s’était beaucoup “entravée”. La tension interne devenait exagérée, tant de sérieux, de fiabilité côtoyant tant d’excès, tant de vie fantasmée libre, sans limite, une vie facétieuse et tendre, une vie intense et sensuelle, une drogue permanente, une vie pouvant devenir sage car pleinement vécue. Il était grand temps de sortir de sa cachette. Le Nouveau devait devenir la règle pour trouver des miroirs et inspirations à travers chacune des rencontres, chacune des situations qui allait extraire, révéler une partie encore en sourdine. La tête renversée, Audrey riait à gorge déployée, un sentiment de liberté parcourait son corps avec une résonance sans précédent. Une crise d’adolescence à grand retardement venait de débuter.
joli texte, voir plus encore ma grande fille chérie papa qui t’aime
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