Dans son rêve, elle s’imaginait les bras grand ouverts et le visage collé dans l’herbe, s’étourdissant des odeurs du printemps qu’elle avait failli manquer. Drapée dans sa robe légère, elle retournait son visage vers le soleil qui lui caressait les joues et venait faire danser mille couleurs sous ses paupières fermées. Elle respirait si pleinement que tout son cœur s’ouvrait. L’état de guerre sanitaire s’éloignait enfin.