Audrey se retourna encore une fois et fit un clin d’oeil amoureux à « l’homme au gant ». Tradition de famille depuis que sa tante s’était essayée à faire une copie du tableau du Titien. Le tableau était toujours dans la maison de famille et avait créé un attachement particulier à ce portrait qu’elle venait régulièrement admirer au Louvre, juste derrière la Joconde. Le Louvre, quelle merveille, un gisement de bombes émotionnelles, se redisait-elle. Audrey se promenait dans les musées comme dans un jardin avec le secret espoir d’être arrêtée par la beauté d’une oeuvre. Luxe extrême selon ses critères. Son dernier coup de foudre s’était déroulé au musée d’Orsay pour une oeuvre d’un Orientaliste dont elle avait oublié le nom.
…à suivre.