Au final le luxe est très relatif. Celui d’Audrey était plutôt simple et tournait autour de la possibilité d’avoir quelque chose de croustillant à se mettre sous la dent. Le croustillant signifiait pour Audrey quelque chose qui augmentait l’intensité de la vie à un moment donné. Pour résumer, quelque chose qui la rendait plus vivante. En ce moment, le luxe d’Audrey était de prendre un café « allongé » au bistrot du coin avant d’aller au bureau et de s’emparer en premier du Parisien (à défaut du Monde) pour vérifier que les journalistes de France Info n’avaient rien oublié dans les brèves de l’AFP. Aucun oubli, la météo confirmait une journée maussade en ce milieu de mois d’août. Audrey avait bien pris son parapluie.
…à suivre.