« J’ai quelque chose à te raconter ». Elle songeait au même instant que cela devait être sa phrase préférée. Bien différente de « j’ai quelque chose à te dire » qui semble vous menacer sournoisement; non, là c’était la promesse du mystère, du croustillant, de l’énigme en abîme. Bon à ce rythme là, elle allait encore être déçue par le récit de Jean qui pourtant ne manquait pas d’extravagance. Elle avala une gorgée de Mutzig, prit un bretzel à gros sel dans la boite ouverte sur le comptoir et tendit ses yeux vers Jean: « Je t’écoute ». Il la regarda à son tour avec intensité et commença un peu tremblant son récit. Camille n’en croyait pas ses oreilles.
…à suivre.
Très bon ! Je veux la suite
J’aimeAimé par 1 personne
Merci ! Suspens !
J’aimeJ’aime